Inflation : « Si les industriels nous avaient dit la vérité… », accuse Michel-Edouard Leclerc

Face à une hausse alarmante des prix qui touche principalement les consommateurs les plus vulnérables, Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique de Leclerc, pointe du doigt les industriels de l'agroalimentaire. Accusés de profiter de la crise pour gonfler leurs marges, ces derniers sont au centre d'une polémique qui suscite de vives réactions.

Les raisons d'une inflation galopante en France

Le contexte économique mondial, déjà fragilisé par des années de crise sanitaire et les tensions internationales, notamment la guerre en Ukraine, a vu une montée des prix sans précédent. La réponse du gouvernement ne s'est pas faite attendre. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a menacé de nouvelles taxes les entreprises bénéficiant de marges jugées excessives. Ce lundi, sur RMC-BFMTV, Michel-Edouard Leclerc a rebondi sur cette position, affirmant que l'industrie agroalimentaire “a fait ses choux gras de cette .”

Le dirigeant de Leclerc met en avant l'augmentation des prix de l'alimentaire qui a grimpé de 21% en deux ans, attribuant cette inflation à la hausse des marges des industriels et à un défaut d'information. “Si les industriels nous avaient dit la vérité, il n'y aurait pas eu cette inflation”, a-t-il déclaré, suggérant que des négociations plus fermes auraient pu limiter cette hausse.

Une exploitation des circonstances par les grands groupes agroalimentaires

Le président du comité stratégique de Leclerc n'a pas manqué de dénoncer l'ampleur des marges réalisées par les industriels sur des produits de première nécessité. Il cite notamment les “produits pour chiens et chats”, où les marges atteignent des niveaux inouïs, jusqu'à 20%. “C'est incroyable les marges qu'ils ont sorties”, s'indigne-t-il, en référence à la période de crise où les consommateurs faisaient face à des hausses de prix de 30 à 40% sur certains articles.

En initiant un débat sur la véritable origine de l'inflation, Michel-Edouard Leclerc cherche à rediriger la responsabilité vers ceux qu'il considère comme les véritables bénéficiaires de cette crise : les industriels, et non les agriculteurs. Il conclut en mentionnant des rapports de l'inspection générale des finances et de la centrale européenne qui appuieraient ses accusations : “Vous avez bien vu, l'inflation, elle a surtout nourri les marges de l'agro-industrie, pas des agriculteurs”, affirme-t-il, soulignant une répartition inégale des profits générés par cette période difficile.

Michel-Edouard Leclerc et les responsables gouvernementaux se rejoignent donc dans une critique acerbe des pratiques de certains grands acteurs de l'industrie agroalimentaire, envisageant même des mesures fiscales pour corriger ces distorsions de marché. La suite des événements pourrait redéfinir les relations entre distributeurs, industriels et consommateurs dans un climat économique qui reste incertain.

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Charlie Antona

Je suis consultante en marketing je passer des heures à élaborer des stratégies. En dehors de mon travail mes amis m’appellent “la reine des bons plans”, vous me trouverez probablement en train de faire du shopping car j’adore fouiner pour trouver les meilleures affaires.

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